Le Grand Voyage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Grand Voyage

Voici LE site sur le Grand Voyage, l'aventure fun des membres de Magic Corp'
Suivez la communauté du Draco dans sa quête pour l'indestructibilité !


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Jecépoencorletilte

Aller en bas 

C'est comment ?
bien
Jecépoencorletilte Vote_lcapgif1100%Jecépoencorletilte Vote_rcapgif1
 100% [ 2 ]
nul
Jecépoencorletilte Vote_lcapgif10%Jecépoencorletilte Vote_rcapgif1
 0% [ 0 ]
Total des votes : 2
 

AuteurMessage
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

Jecépoencorletilte Empty
MessageSujet: Jecépoencorletilte   Jecépoencorletilte EmptyMar 22 Fév à 16:12

CHAPITRE I



La porte de la salle de chimie se referma violemment sur ses gongs. Blandine venait d'en sortir depuis peu, expulsée du cours. Cette jeune fille de 14 ans et 3 mois n'en avait guère l'habitude. C'était en effet la première fois que cela lui arrivait depuis sa scolarisation dans le collège Saint-Denis, il y a déjà 3 ans, quand elle avait emménagé avec ses parents, les Gélans, dans le petit village de campagne portant le nom de la rivière qui le traversait de part en part, l'Aldran.
Des larmes fraîches et salées commençaient à couler de ses yeux verts, tout le long de ses joues rosées. Ses cheveux châtains mi-longs étaient en bataille, contrairement aux autres jours. Elle avançait de plus en plus vite dans le couloir couvert de lino et dont les murs étaient tapissés des casiers où rangeaient leurs affaires les quelques mille élèves de cinq communes réunies. Blandine ce mit à courir lorsqu'elle passait devant le bureau du principal adjoint, monsieur Cranfort, un vieille homme que la retraite attendait à la fin de l'année, et qui était censé l'accueillir. Elle sorti en trombe de l'établissement par la porte qui donnait sur le bois des cent mélèzes et le gymnase. Quelques élèves l'aperçurent depuis les vitres du deuxième étage, mais aucun professeur ne s'en rendit compte.
La jeune fille se retourna alors, entendant une voix. C'était l'homme à tout faire du collège, qui était chargé de ramassé les habituelles feuilles tombant à l'automne venu. Le soleil ne risquait pas d'éblouir Blandine, car de nombreux nuages le masquait, et la nuit allait bientôt tomber. Sans réfléchir, et s'engouffra dans le petit sentier forestier et se mit à courir de plus belle, serrant son sac contenant ses affaires de classe sur sa poitrine naissante. Hélas, l'employé du collège était plus rapide, et n'était encombré par des livres pesants. Il allait rattraper la collégienne d'un moment à l'autre, ce n'était qu’une question de temps. A ce moment précis, celle-ci accrocha malencontreusement une lanière du sac à une branche épineuse. Il était désormais prisonnier et elle du l'abandonner. Elle regagna du terrain sur son poursuivant, et réussit même à la semer après quelques minutes de course effrénée. L'athlétisme n'avait donc pas été complètement inutile. Elle regardait autour d'elle, tremblante à cause du froid grandissant et l'hiver proche. Elle ne reconnaissait rien par ici. Les arbres étaient encore plutôt boisés pour la saison, et une lumière pure éclairait les lieux - le soleil s'étant couché depuis quelques minutes. Elle se retourna pour vérifier si personne ne la suivait. Personne, en effet, mais plus aucune trace du sentier de terre. Elle commençait à paniquer, mais se ressaisit vite, et réfléchit. Elle continua ensuite à explorer les environs. Par endroit, le mur d'arbre était plus épars et moins dense. Elle s'en approchait, et remarqua une maisonnette de bois de l'autre côté. Elle chercha alors un passage, marchant cent fois devant cette haie tout de même impénétrable. Au bout d'un long moment, après de mûres réflexions, elle en parvint à une idée. Elle avait toujours sur elle sa blouse de chimie, dans laquelle elle laissait toujours son petit couteau suisse, qu'on lui avait offert à sa quatorzième année. Elle l'avait oublié, mais il était bien là.
Elle sorti une lame et commença à scier un des troncs les plus fins. Elle n'aurait à en couper que deux ou trois, car son buste passerait dans un petit interstice, la fillette étant d’une finesse incroyable. À force de persévérance, elle parvint à trancher la base du premier, mais le passage était trop étroit. Elle s'attaqua au deuxième avec une grande énergie et l'envie d'explorer la bâtisse. Elle se précipita trop dans le mouvement, et dérapa. La lame vint se loger dans son index de la main gauche, entraînant une lésion partielle du doigt. Le sang se mit à couler. Mais loin de se désespérer à cause d'un tel incident, Blandine ne pris que son foulard, et l'appliqua sur la plaie. Elle se remit alors à son travail.
Le passage se dégagea, et elle le franchit sans attendre. Il n'y avait pas de lumière à l'intérieur, tout semblait désert. Et fonça sur la porte et l'ouvrit en la rejetant contre le mur. Elle la renferma soigneusement après avoir franchit le seuil. Un lit, une table, une chaise et un garde manger quasiment vide, tel était meublé le bâtiment. Elle s'assit à la table, et se remit à penser, à tout et à rien, à ce que vont penser ses parents, l'école...
Elle commençait à s'énerver et a s'inquiéter à la fois, en pensant à toutes ces choses. Son ventre gargouilla. Il ne devait pas être loin de sept heures du soir. Elle se leva et longea son regard sur la petite armoire renfermant de la nourriture. Hélas, il ne restait qu'un quignon de pain et un morceau de jambon cru. Elle ressorti son couteau, et dîna, même si son repas était frugal. Le sommeil la gagna ensuite, et elle se coucha dans le lit poussiéreux. La pièce sentait la douce odeur de la résine, mêlé à un parfum d'antan. Au bout de quelques minutes seulement, ses paupières se fermèrent, et elle s'endormit sans bruit dans la nuit profonde et sans étoiles. Seul la lune, pleine, éclairait les environs...


Dernière édition par le Mer 23 Fév à 10:49, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

Jecépoencorletilte Empty
MessageSujet: Re: Jecépoencorletilte   Jecépoencorletilte EmptyMar 22 Fév à 20:28

CHAPITRE II


C'est à l'aube qu'un coq vigoureux poussa Blandine hors du lit d'un chant mélodieux. Il n'était que sept heures, d'après sa vieille montre, mais elle ne déjeunerai pas ce matin, du moins pas avant d'avoir retrouvé son chemin dans les bois. Ses parents devaient regretter de ne pas avoir voulut lui acheter le téléphone portable dont elle rêvait, pensa la fugitive. Elle se frotta les yeux et quitta le grand lit après avoir repoussé la couverture de laine.
Elle passa devant l'unique fenêtre de la maisonnette sans faire grandement attention au paysage. Néanmoins, lorsqu'elle s'assit face à celui-ci pour ce préparer à partir à nouveau, elle fut stupéfaite : à travers les carreaux de verre, elle n'apercevait plus les centaines d'arbres qui lui avait barrer la route. Devant elle, s'élevait une fantastique construction de verre et de cristal, mêlée à l'acier, se dressant ainsi sur des centaines de mètre de haut en large. Elle sorti à grande hâte et admira longuement l'édifice. Des personnes semblables à elle et aux gens du village s'affairaient de toutes parts, et travaillaient à de nombreuses tâches.
La jeune fille se rapprocha d'un des adultes et lui demanda ou elle était. Pas de réponse. Elle tenta sa chance avec une femme, sans plus de succès. Tous semblaient l'ignorer, même ne pas la voir. Blandine aperçut alors un jeune garçon qui devait être à peu près de son âge, à un ou deux ans près. Elle s'élança vers lui et tenta une dernière fois d'entamer une conversation. L'enfant se redressa de sa tache - des larves apparemment - et regarda la nouvelle venue. Il se frotta les mains. Il devait avoir 12 ans, peut-être 13, et des cheveux d'un noir foncé couvrait le haut de son visage. Il n'était pas bien grand, mais avait une allure sympathique. Il ouvrit alors la bouche.
- Bon... Bonjour.
- Bonjour a toi aussi, ...
- Tom ! annonça rapidement le garçon. Enfin, je crois...
- Tu ne te souviens pas de ton prénom ? S'étonna la jeune fille. En tout cas, moi c'est Blandine. Blandine Gélan.
- Je ne m'en souviens pas bien, car je suis ici depuis au moins six mois, si ce n'est plus. Et ici, personne ne m'appel jamais Tom. Personne ne discute vraiment en fait. Ça doit être la plus longue conversation que j'ai eu depuis mon arrivé.
- Mais pourquoi ne me répondaient-ils pas ? Je veux rentrer chez moi, balbutia t'elle.
- Tu ne pourras pas rentrer tout de suite, si tu es dans le même cas que moi. Je me suis perdu, puis je me suis retrouvé ici ! Affirma Tom. Et pour ce qui est des autres, ils ne te verront que lorsque tu ferras quelque chose d'utile. Sinon, ils t'ignoreront.
- Et comment puis-je me rendre utile ? questionna la fillette.

Le garçon se retourna et parti en courant. L'adolescente eu beau l'appeler, celui-ci ne se retourna à aucun moment. Elle le vit réapparaître après cinq minutes d'attente avec de grands seaux de bois aux attaches d'acier. Elle en prit un, et suivit Tom jusqu'à la rivière la plus proche. Il en coulait une à moins de cinq cent mètres de là, bordée de saules pleureurs et de roseaux aux endroits calmes. A l'opposé de la cité de cristal, Blandine aperçu des sommets enneigés, qu'elle n'avait pus voir avant. Elle ne s'était pas seulement perdue. Elle était ailleurs. L'eau était fraîche sur sa peau claire, et elle y plongea le récipient en même temps que son guide. Une fois qu’ils furent remplis, ils se retournèrent et la jeune fille admira encore une fois la ville. Elle avança ensuite - de travers à cause du poids de l'eau - en direction d'une petite nef à l'extrémité des bâtiments.
Un petit groupe d'hommes et de femmes était massé là, au pied d'un trône sur lequel siégeait un vieillard défraîchit, portant une longue barbe blanche. Ils se retournèrent en voyant les enfants arriver. Tom avait vu juste. Ils se massèrent ensuite autour de la nouvelle arrivante pour l'examiner, l'observer. Ils firent alors un signe de la tête au vieillard. Elle était accepté dans la ville, lui expliqua le garçon.
Soudain, tous virent à travers les vitres translucides des nuages se masser au dessus de la cité. Des nuages d'un rouge vif. La température avait également légèrement augmentée. Personne ne bougeait, tous regardaient avec fascination. C'est alors qu'une première traînée de feu transperça l'amas cotonneux et vint s’écraser sur les façades de la ville dans un fracas de verre. Là seulement des gens se levèrent. Non pas pour fuir, mais pour réparer les bâtiments ébréchés par le météore. Peu de temps après le premier, quelques autres arrivèrent, moi gros, mais tout autant destructeur. Les citadins se pressaient, comme lorsque l'on marche par mégarde sur une fourmilière, pour tout reconstruire. L'averse cosmique semblait s'être arrêté, et les deux jeunes gens soufflaient, le pire était évité. Il n'y avait eu que des blessés légers, car peu de personnes reste à leur domicile à ces heures.
Néanmoins, au bout de quinze minutes de répits, un dernier projectile venu de l'espace, le plus gros, vint s'écraser dans la plaine, nous loin des habitations. Personne n'y prit garde, bien qu'il fasse trembler la terre...


Dernière édition par le Mer 23 Fév à 10:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
 
Jecépoencorletilte
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Grand Voyage :: Discutez de tout et de rien :: Vos créations-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser