Le Grand Voyage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Grand Voyage

Voici LE site sur le Grand Voyage, l'aventure fun des membres de Magic Corp'
Suivez la communauté du Draco dans sa quête pour l'indestructibilité !


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 The wonderfull Athis' Saga

Aller en bas 
AuteurMessage
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

The wonderfull Athis' Saga Empty
MessageSujet: The wonderfull Athis' Saga   The wonderfull Athis' Saga EmptyLun 30 Aoû à 13:18

Bon, maintenant que je l'ai fait, voici le prologue, le chapitre 1 et 2 (pas encore corrigé le chapitre 2)...
Toutes les critiques sont bonnes pour moi, n'hésitez pas !


PROLOGUE

Athis était un jeune guerrier à la forte carrure visant la place de chevalier au service de l'ordre prestigieux de Martharis, grand paladin de l'époque où les Elfes et les Humains régnaient encore en communauté sur le royaume d'Ekrinis, ayant repoussé les Trolls de Ti-Harnier jusqu'au marais des sept mille morts, puis, d'un tour de force avait repris les trois citadelles des Hardelians, longtemps occupés par les Orcs nordiques, gouvernés alors par le puissant Férinar, royalement posé sur un trône de chaos.
Athis n'était pas encore rentré au sein de cet ordre, mais cela n'allait guère continuer car le soir même de cette magnifique journée de printemps, il allait tenter d'y conquérir sa place. Depuis des générations, les hommes de sa famille combattaient aux côtés des défenseur d'Andaral, et lui, fils de Narmis, fils de Certalis, fils de Amithis, fils de Martharis, comptait bien faire perdurer la tradition, comme Keparis, son fils, le ferai. Athis était cependant soucieux, car son épaule droite le faisait souffrir, toujours la douleur que lui provoquait cette flèche gauchement tirée, qui s'était perdu dans le haut de son bras. Il redoutait également sa marche dans la cité d'Arcetelias qui devait acclamer la gloire des nouveaux combattants. Les guerriers palatins défileraient parmi la foule jusqu'à leurs nouveaux quartiers.

Il passa le reste de la journée à essayer de se détendre et à ne pas penser à l'épreuve qui lui était tenue encore secrète. Mais le crépuscule vint plus tôt qu'il n'aurait dû, car à peine le clocher eut sonné cinq coups, que les ténèbres envahirent le ciel sans étoiles. Le bétail s'affolait et que les chiens hurlaient, puis partaient se réfugier ventre à terre. Les nuages virèrent au rouge, s'embrasant parmi les éclairs terribles fendants et déchirants les cieux. Athis se précipitât annoncer les faits impressionnant et étranges, mais a peine eut il fait deux pas que le clairon résonna. Les origines du chaos se déroulant au-dessus de la ville forte se dévoila : une centaine, voir plus, d'Orcs se présentèrent sur le haut des collines chauves, situées entre le lac d'Akrag et les bois gris, hébergeant autrefois les Elfes d'Isfémor, au sud d'Andaral. Ces Orcs avaient l'apparence des nordiques, blanc ou gris de peau, immense et la face légèrement écrasée, mais ils étaient armés comme les Orcs rouges, clan de l'ouest, forgeant leurs redoutables armes et armures dans le coeur même de la terre, à l'aide des forges du divin Jor't'inal, forgeron créateur des monts et des plaines, ainsi que tout les autres relief, à l'aube des temps. Cela confère une puissance incroyable au métal, le rendant quasiment indestructible. L'un des Orcs, apparemment le plus grand et aussi le plus inquiétant, avança de quelques pas vers les murs de la ville, et fit demi-tour pour faire face à ses congénères. Une demi-douzaine autres créatures plus petites, des gobelins firent de même, et empoignèrent au passage de grandes cornes d'un bois noires. Ils se rangèrent ensuite de parts et d'autres de celui qui était sans doute le meneur. Le reste des Orcs se scinda en deux, laissant un passage vers Arcetelias. Le mouvement s'arrêta. Entre les murailles les hommes couraient en tout sens, se jetaient aux portent, armés au mieux. Les archers grimpaient tous expressément sur les chemins de rondes et préparaient les carquois. Les hommes maniant fort mal l'épée ou étant trop maladroit disposaient tant bien que mal dans les ruelles le peu de catapulte qu'abritait la ville. Les femmes et les enfants tentaient de se réfugier dans les caves ou dans des endroits les plus sûrs. Soudain, un bruit sourd et puissant fut expulsé des cornes et tout les Orcs plaquèrent haches et étoiles du matin au corps dans un fracas métallique : un Estriardon Dernitarh surgit d'entre les Orcs.

Cette créature gigantesque est de la taille d'une habitation, quatre cornes lui perforent le front, son corps est entièrement recouvert d'une carapace impénétrable, et l'extrémité de sa queue couverte de piquants crache des flammes. Il était scellé, et une chose aussi inquiétant que la bête y était assis. C'était sans doute un homme d'après sa carrure, mais il était vêtu d'un manteau noir drapé et portait une capuche de la même couleur de mort. Dès qu'il mit un pied à terre, le hurlement des instruments gobelins s'arrêta. Le chef Orc s'agenouilla. Il prit alors la parole de sa voix rauque et profonde :

- Nous y être, mon seigneur, annonça-t-il d'un ton soumit, la ville Arcetelias, comme vous avoir demandé.
- Excellent, répondit alors l'homme d'une voix glaciale, elle est plus belle que dans mes songes et a beaucoup changé durant mon absence sur ce monde. Mais elle, si grande qu'elle soit, elle ne sera que poussière dans quelques instant. Il éclata d'un rire démoniaque, qui coupa le souffle à bons nombres d'Orcs et Humains.
- Mais, seigneur, bataille risquer être meurtrière, pour nous... Sales humains avoir beaucoup armes, beaucoup défenses !
- J'y ai pensé, n'ai pas d'inquiétudes.

Sur ce, il leva un bâton en bois d'ent vers les cieux et la gemme qui l'ornait se mit à briller d'un rouge épais et aveuglant. Plus loin, des masses sombres se dessinèrent au-dessus des chaînes de montagne d'Achkamar, et se rapprochèrent à grande vitesse, grandissant à vue d'œil. Un instant passa et le meneur Orc leva la tête pour voir cinq dragons d'ombres, chevauchés par des guerriers. Les chevaliers de l'apocalypse, les plus redoutables combattants existants sur les terres d'Akrinir, d'anciens grands hommes vivants pour l'épée, morts, puis ressuscité par les démons Xertgalih et Spectamils, princes des enfers, afin de faire régner la terreur. Les chevaliers ne s'aventuraient d'habitude guère souvent plus que dans les montagnes. Là, ils étaient invulnérable. Pourtant, Ils avaient répondus présent, au damne de nombreux humains. Selon des voyageurs, tout ceux qui se sont aventurés sur leur territoire ne sont jamais revenus. L'Orc s'exclama soudain :

- Greuh, maître ! Eux avoir décimés horde à moi, et moi seul pas être mort ! lança-t'il dans un élan de courage. Moi pas voiloir combattre avec eux.
- Très bien, tu ne te battra pas, fais comme il te plaît...
- Ça être vrai seigneur ? Vous être...
- Tuez-le !

A peine ces deux mots furent achevés qu'un dragon, gueule grande ouverte, saisit l'Orc et s'en alla un peu plus loin le dévorer. L'encapuchonné riait, et demanda si d'autres êtres stupides voulaient partir, mais tous répondirent que non et qu'ils allaient se battre. Il s'avança alors plus près de la muraille et annonça d'une voix forte et froide, qu'il était là pour détruire Arcetelias et massacrer la population, car le seigneur de Narkehatar l'avait ordonné. Celui-ci désirait prendre les contrés d'Andaral et d'Isfémor pour y installer les Trolls et les Orcs. Il avait choisi de commencer par Arcetelias, car il avait été vaincu ici, par ses ancêtres... C'est alors qu'il enleva son capuchon, laissant paraître son visage. Le sang se glaça entre les murs : c'était le visage de Férinar, en un peu plus fatigué, blanc, terrifiant. Il aurait plus de deux cent cinquante ans... Seuls les Elfes avaient le don d'immortalité et n'en faisaient cadeau à personne, encore moins au maître des Orcs et des terres démoniaques de l'ouest, qui les avait exterminé durant la rude bataille des cols, où les Humains et les Elfes avaient fait faces aux Orcs à plus de trois mille mètres d'altitude.

Férinar pointa alors son bâton vers la muraille ouest, et, dans un éclair immaculé. Celle-ci céda sur une dizaine de mètres, ouvrant une brèche béante. Des hommes criaient, écrasés par les décombres, d'autres crachaient et toussaient à cause de la poussière dégagée. Les Orcs ne tenaient plus, ils étaient prêts à bondirent, excités par l'odeur du sang. L'un d'eux s'élança vers la brèche, la hache en avant, mais Férinar n'apprécia pas sa réaction sauvage et primitive, et l'envoya à pleine vitesse sur les piquiers déjà présents à la brèche à l'aide de pouvoirs magiques. L'Orc fut embroché à trois endroits et le sang chaud se déversait sur le sol, à grands flots. Dans un dernier souffle, il tenta de frapper de sa hache, mais dès qu'il l'eut levée, un chevalier vint et lui trancha la tête de sa lame étincelante, et celle-ci vint rouler à ses pieds. Les autres Assaillants frappaient sur le sol, hurlaient tellement l'impatience les gagnaient. Dans Arcetelias, tout était prêts, chacun avait un poste, mais tous redoutaient la bataille. C'est alors qu'un "CHARGEZ" puissant fendit le brouhaha collectif des créatures belliqueuses. Les Orcs manifestèrent une joie intense de pouvoir tuer et tous, dans le désordre, foncèrent sur la ville. Les Hommes, resserrèrent les rangs, bandèrent les arc, ajustèrent les catapultes, et attendirent l'arrivée de l'assaillant pour frapper. Ceux-ci arrivaient à distance de tirs. Une rangée d'Orcs chutait lourdement au sol, transpercé par de nombreuses flèches en feu, puis était piétinés par d'autres. Frappé par les catapultes, d'autres tombèrent à leur tour. Mais la bataille tourna vite à l'avantage de Férinar, car les dragons, prenants un plaisir fou à détruire les bâtiments, brûler les chaumes, fracasser les ridicules ennemis d'un coup de tête, en prendre un au passage, pour se repaître. Les Orcs, frappaient une fois et trois Hommes tombaient. Le moral des humains baissait, tout comme le nombre de combattants. Un vieillard s'avança dans la ville, et vit Athis frapper trois Orcs, et un à un ils chutèrent. L'homme d'un certain âge l'appela, et une fois à l'écart des combats, lui dit :

- Toi, Athis, fils de Narmis, suit les traces des tes aïeux et part pour nous sauver des ténèbres. Part vers le sud, par de-là les montagnes, jusqu'en Isfémor. Va dans la cité elfique d'Isminitas, et annonce leur la terrible nouvelle. Prend également cette armure et cette lame, si puissante qu'elle soit. Elles furent celles de Martharis, et sont tiennes à présent.
- Je... Je veux me battre ici, sauver la Arcetelias !
- La ville va tomber, et la terre est déjà rongée par le mal, mais cela n'a pas d'importance, toi seul en as si Férinar a retrouvé sa toute puissance. Maintenant part, et ne te retourne pas.


Dernière édition par le Dim 10 Oct à 9:40, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

The wonderfull Athis' Saga Empty
MessageSujet: Ouais   The wonderfull Athis' Saga EmptyMer 1 Sep à 23:11

CHAPITRE 1


Athis parti vers le sud à contrecoeur, à l'opposé de la bataille, courant à perdre haleine. Il était rapide et endurant comme l'étalon d'In-Jin-Pipur. La bise venait s'engouffrer dans ses cheveux bruns et lui glaçait le visage, car le climat printanier était rude en cette région et la journée bien avancée. Il ne devait pas s'arrêter. Durant tout la nuit et la journée qui suivit l'attaque, il courut, pour enfin trouver les montagnes et le tunnel des damnés, hantés par toutes les âmes qui s'y étaient perdues. C'était le seul passage vers Isfémor et les Elfes. Il franchit l'ouverture taillée dans la roche et remarqua un relief gravé en un ancien dialecte. Il devait avoir plusieurs millénaires et il n'en comprit pas la signification. Il alluma une torche et commença à avancer d'un pas ferme et déterminé dans les profondeurs obscurs du tunnel.
Il marcha durant plusieurs heures sans rencontrer âme qui vive. Il découvrit au bout d'un moment une faille dans la roche. Il y passa la tête, intrigué, puis le reste du corps. Mais sa curiosité était de trop et Athis se retrouva nez à nez avec un Troll de roche. Il brandit son épée, fendit l'air pour tenter d'impressionner la créature. Celle-ci se trouvait à quelque pas de lui, toujours immobile. Avait-elle si peur que ses jambes ne pouvaient plus bouger, s'interrogea Athis. Il fallait croire que non car le Troll bondit sur l'humain, le projetant à terre. Il essaya à plusieurs reprises de se relever mais il trébuchait à chaque fois sur des pierres. Il esquiva les coups du Troll, se releva d'un bond, esquiva un poing lancé à pleine vitesse qui s'écrasa dans la roche où la créature se coinça le bras. Profitant de l'occasion, Athis saisit son arme à deux mains et fracassa les rotules de la créature. Celle-ci se mit à gémir et à pousser des cris plaintifs. A peine le Troll eut-il été achevé que d'autres arrivèrent, alarmés par les appels de détresse de leur semblable. Ils semblaient plus grands que celui qui gisait au sol. Ils paraissaient aussi plus féroces et déterminés à se battre. Mais Athis n'allait pas attendre qu’ils se soient décidés et fonça, lame en avant, vers le plus proche. Il lui enfonça la lame au niveau des reins, et le Troll ne pu retenir un horrible cri de douleur. Il ressaisit son arme, se baissa pour éviter la furie d'un, irrité par une nouvelle mort. Ils se jetèrent alors tous sur Athis, rageusement, le projetant contre la paroi rocheuse dans un fracas métallique. Il lâcha malencontreusement son épée qui fut propulsée plus loin. D'une rotation habile sur lui même, il réussit à s'approcher assez pour la saisir. Soudain, alors qu'il était encore au sol, une face immonde et difforme se posa au-dessus de lui. Fermant les yeux, serrant les poings, il la frappa à plusieurs reprises. Le sang coulait à flot sur son corps pour finir au sol en formant une flaque rougeâtre. D'autres Trolls arrivaient, toujours plus nombreux ; Athis s'enfuyait alors à travers la brèche par laquelle il était entré. C'est alors qu'il s'aperçut qu'il n'avait plus sa torche, et pourtant, une lumière bleutée persistait. Il avança prudemment, pensant qu'il devait rester un quelconque résidu de magie en ces lieux. Il continua donc sa marche parmi les rochers et les quelques animaux y vivant. Il marcha au moins deux heures ainsi, mais la soif commençait à l'affaiblir. Mais quand il voulut saisir sa gourde, il ne la trouva point. Il la chercha ailleurs mais en vain. Il déduisit qu'elle était tombée lors de son combat face aux Trolls. Il devait donc continuer avec le peu de force qu'il lui restait, et si la chance était avec lui, il trouverait de l'eau. Autour de lui, tout n'était que rocaille, jadis taillés à la pioche dans une terrible fournaise.

Un peu plus tard, alors qu'il commençait à désespérer de trouver quelconque liquide potable, il aperçu un faible reflet parmi les rochers, une source tant attendu, enfin, à boire. Il se jeta tête en avant dans cette denrée si précieuse en ce lieu et bu tout à son saoul. Une fois désaltéré, il releva la tête et s'essuya les lèvres d'un revers de mains. L'onde se troubla alors et il vit apparaître des images qu’ils l’intriguèrent d'abord, puis le frappèrent. Il distingua clairement la mort de ses parents, œuvre de maraudeurs alors qu'il n'avait que quatre ans. L'eau se troubla à nouveau, et le reflet qui suivait enfonça un poignard dans le cœur. Sa femme et son fils étaient tout deux entrelacés dans la mort, parmi les décombres, et au loin, Férinar et ses hordes honoraient leur victoire. Arcetelias n'était plus. Le moral d'Athis se grisa, et il sentit les ténèbres se refermer sur lui, la lumière bleue disparut peu à peu, plongeant le tunnel dans le noir. Des créatures pâles et spirituelles vinrent alors une à une, et formèrent une ronde lancinante autour de lui, dans une lumière azur. Il les regarda, mais ses yeux furent forcés de se détourner vers le sol. Il se souleva à quelques centimètres du sol, toujours au centre de la ronde spectral et commença à léviter. Les apparitions s'arrêtèrent mais Athis resta suspendu dans les airs, vidé. Elles se mirent à avancer dans le tunnel, escortant Athis, puis tournèrent vers la roche. L'un des esprits s'avança et prononça des mots dans une langue incompréhensible. Un rocher pivota alors, laissant un passage vers une immense grotte. Ils la franchirent et arrivèrent devant une immense cité, où s'affairaient d'autres esprits. Des tours au toit d'or s'y dressait parmi des bâtisses regorgeant de bois et minerais précieux. Les places et des bâtiments étaient gigantesques, principalement construits en pierre habilement taillée. Athis fut amené vers un lieu plus austère et sobre, dans un recoin de la grotte. Il fut jeté dans une geôle humide parmi d'autres prisonniers, Elfes et Humains. Tous semblaient être là depuis de nombreuses lunes, à en voir leurs traits fatigués et leur longue barbe blanchit par le temps. Cependant un Elfe paraissait plus jeune et vif. Celui-ci s'avança vers Athis dès que les spectres furent partis, et le secoua énergiquement, afin de le tirer de son sommeille. Athis bougonna, inconscient, puis sortit de son état hypnotique, repoussant l'Elfe d'un grand geste. Il bondi en arrière et brandi son arme, suant, prêt à frapper. Tombé à terre, l'elfe l'apostropha :

- Hé, attention ! Ranges ça, tu n'as rien à craindre de nous, ils nous ont également capturés près de la source.
- La source, Arcetelias est tombée ! Athis ne remarqua d'abord pas son interlocuteur, puis lui demanda qui ils étaient, lui et les autres, et ce qu'ils faisaient ici.
- Je suis Sirlamal, d'Isfémor, mais pour les autres, je ne sais pas. Ils sont morts intérieurement, vidés de leur âme, ils ont perdus la parole, et bien d'autres choses. On m'avait envoyé pour rechercher la cité perdue des Elfes gris.
- Insinuerais-tu que ces... choses soit des Elfes gris, morts ? Mais pourquoi m'auraient-ils capturés, je dois annoncer le retour de Férinar à Isminitas...
- Férinar ? Comment cela peut être possible? Il fut vaincu par Karamal, mon aïeul il y a de cela 200 ans...
- Et par le mien, acheva Athis. Ainsi nos ancêtres furent frères d'arme... Soyons-le et sortons d'ici, le sort du monde vivant est peut-être entre nos mains, nous ne devons pas échouer ! Férinar a attaqué Arcetelias par vengeance, il attaquera également Isminitas.
- Je sais comment sortir de ce bâtiment mais je ne connais aucun moyen de sortir de la grotte.
Soudain, un des autres détenus ouvrit la bouche et deux mots en sortirent : «roche... bouge».

Athis et Sirlamal firent mine de dormir, mais dès qu'un esprit ouvrit la porte de leur cellule, ils bondirent au dehors. Ils coururent à perdre haleine, suivant une route menant à un mur de roche. Sur celui-ci, d'étranges inscriptions y étaient gravées. Sirlamal, qui avait une légère connaissance des dialectes elfiques, tenta de traduire, et parvint au mot «enfer». À peine l'eut-il prononcé que la roche s'ouvrit, donnant une échappatoire au deux fugitifs. Ils s'enfuirent en laissant des centaines d'esprits derrière leurs pas. Après une dizaine de minutes de course haletante, ils arrivèrent enfin à l'air libre. Ils reprirent leur souffle, se regardèrent, puis, se redressant, se serrèrent la main. Ils étaient désormais unis dans leur quête. Devant eux, une grande plaine parsemée de bosquets s'étendait, verte et fraîche, parmi les montagnes l'entourant. Plus loin, une tour, ocre, gigantesque, majestueuse se dressait : la tour gardienne d'Isfémor, avec ses gardes vigilants aux yeux perçants, veillant nuits et jours sur la montagne afin d'alerter la garnison d'Eclopyna en cas d'offensive ennemie.

Athis et Sirlamal y allèrent de bon pas et demandèrent l'hospitalité d'une nuit. Cela accepté par les gardes, ils contèrent le retour du seigneur de Nerkehatar, l'importance de la venue d'Athis en Isfémor, et leur mésaventure dans la cité des Elfes gris. Plus tard dans la soirée, Sirlamal rapporta à Athis toutes ses connaissances sur l'histoire des Elfes gris. STORY. Les gardes donnèrent ensuite un arc d'if à Sirlamal ainsi qu'une armure, et à tout deux une monture avec assez de vivre pour tenir plusieurs jours. Ils partirent ensuite se coucher, à part l'Elfe de garde. Durant son sommeille, Athis revit la scène de la source, mais seul son fils et sa femme demeuraient. Néanmoins, l'image de son fils Keparis devenait floue et s'était presque dissipée. Férinar et les Orcs n'étaient plus présents. Il se réveilla tout en sueur alors que la matinée était déjà bien avancée. Sirlamal l'accueillit d'un grog et d'une galette de blé encore chaude. Il devait s'être réveillé quelques heures plus tôt, et semblait satisfait d'être aux côtés d'Athis, de servir ainsi Isfémor. Il informa son compagnon que les chevaux étaient déjà sellés et que leur départ n'attendait plus que lui. Il n'était pas moins de midi lorsque ils quittèrent la tour, au galop, en direction d'Isminitas.

Ils laissèrent derrière eux les hauts monts d'Enklitel, et, suivant l'Intuita s'écoula à l'est, ne tardèrent pas à apercevoir les bois magique d'Isminitas. Elle protégeait la ville de quelconques envahisseurs, seul un Elfe pourrait passer sans se faire attaquer par les nombreux Centaures et autres créatures sylvestres. Seul une terrible armée pourrai y pénétrer, mais une fois arrivé au porte de la cité elfique, serai beaucoup diminuée. De plus, une aura végétale repoussait les êtres altérés par un démon hors des bois. Les deux cavaliers arrivèrent enfin à l'orée de la forêt alors que la nuit était tombée depuis quelques minutes sur Isfémor. Les chevaux se remirent alors des longues heures de galop. Ils reprirent ensuite leur chemin, et furent étonnés de trouver des cadavres de satyres ou de centaures. Athis s'arrêta, mit pied à terre et inspecta les corps. Le sang était frais, Isminitas était attaquée ! Il se retourna, et remarqua les chevaux à l'horizon. Ils fonçèrent à pied pour se trouver devant les murs blancs, après quelques minute d'effort intensif. Athis saisit son épée et fendit dans un même élan le torse de trois Orcs qui finirent à terre. Sirlamal, lui, décochait flèche par flèche, tuant à chaque tir. Athis se retourna alors, et d'un revers de lame frappa une vile créature en pleine tête. Il fonça alors sur un petit groupe d'assaillants et bondit au dernier moment. Il frappa du pied le torse d'un, le déséquilibrant. Athis lança également dans son bond une dague qui se planta dans le front d'un autre. Il retomba alors sur l'Orc tombé à terre, et le transperça de sa lame. Il se redressa pour observer le champ de bataille, mais Sirlamal lui ordonna de se mettre à terre. Il décocha une flèche. L'humain se jetta au sol en observant le projectile. Un Orc chuta alors lourdement sur Athis, le couvrant de sang. Après un combat farouche devant une porte apparemment défoncée à l'aide d'un bélier, il ne resta plus aucun Orc et Athis et Sirlamal avancèrent pour entrer dans la ville. Soudain, un Tréant surgit d'entre les chênes et les hêtres et fouetta Athis de ses branchages épineux, ce qui envoya l'homme s'écraser contre un mur. Sirlamal voulut arrêter l'arbre animé, c'était un elfe, il ne risquait normalement rien, mais il manqua juste de se faire écraser. Le sang Orc devait rendre fou de rage le défenseur d'Isminitas, mais un Elfe âgé survint alors et prononça quelques phrases en elfique à l'intention du Tréant. Celui-ci fit alors demi-tour et regagna la forêt. Athis et Sirlamal suivirent ensuite le vieil Elfe dans Isminitas.

Autour d'eux, des blessés s'étendaient sur des draps blancs, à côté desquels s'affairaient des druides guérisseurs. En face d'eux se situait un grand bâtiment orné des emblèmes de la ville, plus loin se dressaient deux hautes tours, dont le toit touchait les nuages. Ils se dirigèrent vers le grand édifice pour y annoncer ce pour quoi ils étaient là. Sur un trône de bois et d'or, le vieil elfe alla s'assoir. Ils mirent un genou à terre, se rendant compte avec qui il marchait depuis plusieurs minutes. Ils annoncèrent la terrible nouvelle, mais cela ne sembla pas étonner le régent de la ville. Ils demandèrent aussi qui était les assaillants. L'Elfe répondit simplement qu'il savait, car les Orcs étaient envoyés par Férinar, mais que celui-ci ne pouvait pas venir, à cause des arbres et son coeur de démon. Il prétendit aussi que Férinar n'était pas là pour se venger, mais qu'il recherchait le sceptre de son frère Farunir. Il leur affirma aussi qu'ils devaient eux aussi le rechercher, pour mettre fin à l'empire du chaos dans l'ouest. Il leur montra deux lits afin qu'ils se reposent avant de partirent. Ils partirent ensuite tout trois vers une grande salle où se dressait une immense table, bordée de chaises et recouverte de plats garnis. Ils s'essayèrent côte à côte, et le vieil Elfe commença à leur conter le récit de Farunir et de son sceptre.

- Farunir fut un roi sorcier d'antan…

***

Il aurait conquit bon nombre de terres oubliées, par-delà les océans. Farunir imposait alors son royaume sur la majeure partie du continent, ainsi que sur bon nombre d’archipels et d’îles. Les Dieux le reconnurent donc comme un être Tout-puissant, lui offrant de la sorte un pendentif étoilé, contenant un fragment de corps de Mahærik, divin sieur de la vie, donnant au sorcier une existence éternelle. Mais comme tout homme, comme tout roi, ses ambitions et sa soif de conquêtes ne s’arrêtèrent pas là, l’amenant à des pratiques mystiques puissantes, mais très dangereuses. Trop dangereuses, car cela tourna mal. Dans un instant d’inattention, de défaillance, le roi-sorcier Farunir blessa la terre. Des secousses sismiques entraînèrent de nombreuses irruptions. Malgré de vains effort pour maintenir les plans en place, il ne pus empêcher l’engloutissement de toute, à l’exeption d’une, les îles sous les flots emplis de violences. La grande irruption d'Erkan'Taâruh venait d’avoir lieu, l’apocalypse prédit voilà des millénaires par les Utapirs.

Farunir fut projeté à travers une faille, un vide dans l’air. Il était les premier à parcourir une telle fêlure, qui le projeta plusieurs centaines d’années après. L’époque avait changé les mœurs, et peu d’humain lui paraissait normaux. Ils avaient changés, peu morphologiquement, mais lorsque Farunir vint pour allumer un feu, d’un simple claquement de doigts, il fut violemment chassé. Il erra plusieurs centaines d’années, seul, puis parvint à revenir huit siècles auparavant. Arrivé là, des ondins vinrent le hantés peu après, sans doute descendant des victimes de l'irruption. Ils étaient trop nombreux pour que être contenus par un seul homme, si puissant qu’il soit. Après des heures et des heures d'affrontement, Farunir et toutes les créatures trépassèrent dans une salve d'explosion. Toute les âmes victimes de ces combats furent ingérés par le sceptre que portait toujours Farunir, le rendant plus puissant q'une armée complète.

Bien plus tard, un Homme ambitieux le découvrit et tenta de l'utiliser pour vaincre ses ennemies. Cela eut pour conséquence de raser plusieurs villes, et qu’émergent les montagnes grises. Depuis, les gardiens de nos mondes ont scellés le sceptre dans une geôle magique d'une extrême puissance, faute de ne pas pouvoir le détruire. Seul certaines lignées Elfes peuvent la voir, les descendants de grands combattants, les Narmhas, pour la plupart. Ainsi Sirlamal portait ce fardeau, car il descendait directement de Karamal. Les Gardiens pensèrent bien faire en la laissant visible aux familles glorieuses et sages. Cependant, de tout ceux qui l'ont recherchés, bon nombre sont morts, occis par des maraudeurs ou des trolls, ou encore déshydratés et affamés.

***

Le vieil elf se leva, son récit terminé et montra une carte au mur :
- Andaral occupé, vous devrez passer à l'est, par les montagnes grises, puis vous remonterez jusqu'au port d'Omeginah, ou vous prendrez une embarcation pour parvenir au désert de glace. Vous le traverserez et traverserez le fleuve au nord, où il gèle très rapidement la nuit. Vous arriverez enfin en Terinir, ou vous pourrez gagner I'Tika, pour vous ravitailler.
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

The wonderfull Athis' Saga Empty
MessageSujet: Re: The wonderfull Athis' Saga   The wonderfull Athis' Saga EmptyDim 1 Mai à 15:08

(même si il est pas encore corrigé en entier)
CHAPITRE II

Ils partirent tous deux à l’aube fraîche vers Oriakon et les Monts gris. Les sabots des chevaux confiés par la cité foulaient le sol humidifié par la rosée matinale. Une brise douce et vivifiante venait fouetter les joues d’Athis et s’engouffrait dans la longue crinière blonde de Sirlamal. Une grande plaine s’étendait jusqu’à perte de vue. Ils galopaient depuis plusieurs minutes, laissant derrière eux Isminitas et s’écouler le fleuve elfique. Leurs regards étaient fixés au loin, sur l’horizon. Ils suivaient les bois blancs, s’étendant au nord dans le prolongement d’Isminitas, pour se perdre dans la mer, quelques centaines de kilomètres plus loin. Depuis quelques instants, un aigle majestueux aux plumes brunes et noires les survolait. Ils filaient à bonne allure, se dépassant à tour de rôle. Après un long moment, ils s’arrêtèrent, apercevant de nouveaux Orcs nordique, et les observèrent un instant. Il n’y avait pas Férinar, et étaient peu nombreux. Ils devaient sans doute rallier leur maître à Isminitas. Il demanda à Sirlamal s’il était prêt à attaquer, si besoin était, mais avant qu’il n’eut finit, l’Elfe s’élança à faible allure d’abord dans leur direction, arc en main, et faisant signe à son compagnon de le suivre. Ils chargèrent désormais les créatures maléfiques, prêts à frapper. Les Orcs parurent surpris, tout comme les deux attaquant, car ils partirent en courant se réfugier là où ils le pouvaient. Seul un resta en place, mais fut vite occis. Sirlamal retint Athis de massacrer les autres pleutres, malgré la haine qu’il ressentait. Sur le sol, L’Orc agonisant tenta de masquer une petite sacoche de cuir. Athis mis pied à terre et l’acheva. Il ouvrit le sac, et y trouva un joyau emballé dans de nombreux linges blancs. Cet objet renfermait quelques gouttes d’un liquide obscur. Il s’apprêtait à ranger son arme dans son fourreau, mais s’aperçut d’un creux dont la taille était semblable à celle de la gemme. Il l’y mit prudemment et soudain, elle fusionna avec le métal dans un éclair aveuglant. Il trébucha sur le cadavre, impressionné, et se coupa la paume sur une hache détenue par l’Orc défunt. Lorsque qu’il ressaisit son arme, sa plaie se referma et cicatrisa, instantanément. Athis rangea l’arme et regarda par trois fois sa main, pour s’assurer qu’il n’avait pas halluciné.
Ils arrivèrent à Orinoh au soir, grande ville marchande et portuaire donnant sur les flots d’Oriakon. Les deux lunes luisaient au nord - ouest et le ciel était clair, dégagé, idéal pour admirer les étoiles. Ils passèrent le reste de la nuit dans une auberge bon marché de la ville. Le lendemain matin, Athis rechercha quelqu’un capable de lui apprendre le plus de chose possible sur la gemme, mais ne trouva aucune réponse, malgré le nombre impressionnant de joailliers visités. Pendant ce temps, Sirlamal consulta un maréchal-ferrant afin de soigner une vilaine entorse que s’était fait l’un des chevaux durant la chevauché, retardant leur avancée. Il rejoint ensuite son compagnon, et ils partirent tous deux dans les bas-fonds d’Orinoh. Une taverne se présenta à eux en plein centre du quartier, où ils trouvèrent facilement une table. Là, ils interpellèrent le patron :
– Holà tavernier ! Sert nous nous une chopine de bière.
– très bien, monseigneur, répondit-il avec un accent du sud. Faudra-t-il autre chose pour que vos vœux soient exaucés ?
Athis lui demanda d’approcher et lui susurra à l’oreille :
– Connaîtrais-tu un homme qui, en ces lieux, pourrait me renseigner sur les… Les monts…
– Les monts gris !?!
Tous les clients de la taverne se retournèrent à ces mots, et certains renversèrent par mégarde le contenu de leurs chopes. Néanmoins, un homme encapuchonné riait dans un coin sombre. L’aubergiste le désigna du doigt, et reprit en bégayant :
– Il… Il devrait faire l’affaire. Mais s’il vous plaît… Buvez, puis partez de mon établissement. Je ne veux pas que le malheur s’abatte sur moi…
Athis et Sirlamal se levèrent alors pour se rasseoir quelques tables plus loin. L’humain pris sa bourse d’or et la jeta au pied de l’homme mystérieux. Les bières arrivèrent alors, et annonça sa proposition :
– Je ne sais pas qui tu es, homme, mais j’ai besoin de toi. Accepte cet or et conduit moi de l’autre côté des montagnes. Nous savons nous battre, mais nous ignorons tout du trajet à effectuer.
– Je ne viendrai pas, répondit une voix glaciale. Pour tout l’or du monde, je ne viendrai pas.
– Bon sang, s’emballa Athis, le monde est en jeu ! Vous devez nous y emmener, ou au moins nous dire par où passer !
– Vous n’avez qu’à suivre le sentier, et ne pas le quitter.
La voix devint de plus en plus faible jusqu’à s’éteindre. Athis se leva, reprit sa bourse et partit sans regarder en arrière. Sirlamal le rejoignit quelques minutes plus tard, puis ils partirent.
Ils se dirigèrent alors vers les montagnes, au galop. Arrivé au pied des Mont gris, ils marchèrent à côté de leur monture, parmi les rocaille, montant péniblement la pente en dessinant des lacets. Au bout d’une demi-heure, Ils parvinrent sur un replat où se trouvaient de nombreux nids de plusieurs mètre de diamètre, dressés sur des troncs et contenant chacun plusieurs œufs, de la taille d’une tête, tachetés de rouge et de jaune ocre. Sirlamal monta à l’un d’eux, intrigué de leur contenu. En haut, il s’aperçut que les coquilles étaient brisées et qu’à côté d’elles se trouvait un petit animal ailé. Celui-ci regarda l’Elfe, cligna des yeux, puis bondit au visage de Sirlamal. Il chuta lourdement au sol déséquilibré, et arracha l’animal le griffant pour l’envoyer au sol, quelques pas plus loin. Soudain, cinq créatures ailées, puis dix, et enfin une vingtaine apparurent. Athis annonça désespérément :
– Des Harpies, c’étaient leurs nids, et je ne crois pas quel soit très heureuse que l’on est dérangés leurs chers petits. Prépares toi à tirer, c’est la seule chose à faire, car si nous fuyons, elle nous traquerons sans cesse.
Ils regardèrent vers le ciel, arme en main, la chute vertigineuse des Harpies dans un hurlement suraiguë, presque insupportable. Sirlamal décocha une flèche en direction d’une, mais celle-ci l’évita en se déportant sur le côté. Il retira, mais rata de nouveau sa cible. Cela ne servait à rien, il fallait attendre le corps à corps. Il ramena son arc en bandoulière dans son dos, et sorti d’un fourreau à sa ceinture une longue dague au manche en bois rouge et à la lame fine et étincelante. Peu à peu, les Harpies vinrent se poser en encerclant l’Humain et l’Elfe. Athis en chargea une, mais elle s’envola pour atterrir dans son dos, el lui planter ses longues griffes dans le dos, profondément enfoncés et traversant l’armure. Athis hurla. Sirlamal bondit, et sa dague bien empoignée, trancha la gorge de la créature. Athis chuta sur les genoux, puis se releva. L’épée l’avait soigné à nouveau. Les Harpies, le voyant vulnérable, fondirent sur Sirlamal. Athis fonça à son tour dans la même direction et sauta. L’Elfe ferma les yeux et se protégea le visage de ses mains. Lorsque il les rouvrit, les Harpies étaient au sol, mortes, et Athis, dont les plaies au visage et aux bras se refermaient, s’étendait à terre. Sirlamal lui empoigna la main énergiquement, et, en lui adressant un sourire de remerciement, l’aida à se relever. Il ne restait qu’une douzaine de créature encore en vie. Alors tous bondirent sur Athis, rageur, déterminés à en finir. Mais celui-ci répondait coups pour coups, épaulé farouchement pas Sirlamal. Le sang coulait à flot, et Athis commençait à faiblir. Une fois la dernière Harpie achevé, il se coucha au sol, exténué. Cette bataille l’avait autant épuisé que son voyage jusqu’en Isfémor. Ces régénérations avaient puisées dans son énergie. Sirlamal s’agenouilla et partagea sa gourde avec Athis, en observant au alentour, si rien d’autre ne les guettait. C’est alors qu’il vit un énorme rocher bouger, puis deux plus petits, puis quatre, et enfin une multitude qui s’aggloméraient au même endroit. Il se dépêcha de monter à cheval tout comme Athis, mais, L’agglomération de pierre se dressa. Un golem haut de plusieurs dizaines de mètre était là. Les deux compagnons commencèrent à vouloir partir, mais le golem frappa au sol, engendrant un éboulement. Athis et Sirlamal furent emportés jusqu’au bas de la montagne. Après quelques heures d’inconscience, Athis se releva des décombres, indemne, la main sur le manche de l'épée. Il sortit son compagnon, qui était en piteux état, mais respirait. Il essaya de lui faire toucher la lame, mais rien ne se passa. Il partit donc, épaulant Sirlamal, jusqu’à Orinoh, laissant les cadavres fumants de leurs montures parmi les rochers.
Sirlamal passa quatre jours sous la tutelle d'un prêtre du quartier administratif durant lesquels Athis chercha en vain une embarcation au moindre coût. Après son entière guérison, l'Elfe se dirigea vers les quais, regarda les nombreux navires amarrés et s'arrêta devant un petit deux-mâts à la coque grise et noire, et aux grandes voiles blanches. Il y vit un vieux marin recroquevillé en train de s'affairer aux cordages. Sirlamal monta et alla le voir. Ils discutèrent un instant, puis Sirlamal sortit d'un sac un parchemin. Le marin lui fit un signe de tête, et lui serra la main. Le marin quitta le navire, suivit de près par Sirlamal qui tenait une clé de bronze. Celui-ci quitta alors le port, et se dirigea vers une modeste auberge. A l'intérieur, il aperçut Athis et s'assit en face de ce dernier, qui sirotait un hydromel. Ils parlèrent longuement de leur itinéraire. Ils pensaient descendre jusqu'à l'océan et suivre la côte jusqu'au désert de glace, afin d'éviter toute mauvaise rencontre. Sirlamal donna alors la clé du bateau à Athis et, après avoir déposé une pièce d'argent sur la table de bois, partirent de ce lieu. Quelques instants plus tard, un homme caché dans un angle sombre de la pièce se leva à son tour, une fois épié la conversation des deux compagnons, et quitta l'auberge. La nuit était tombée et Athis ainsi que Sirlamal s'empressèrent de gagner leur navire, et s'y assoupirent peu de temps après.
Le lendemain matin, Athis largua les amarres, remonta l'ancre et le bateau se mit à filer sur la mer à vive allure, brisant les flots, le vent gonflant les grandes voiles. Le vent puissant venait du nord et des entrailles de la terre. Il s'arrêta aux alentours de midi, laissant seul une brise faire avancer l'embarcation. Les eaux étaient sombres et calmes, n'importe quelle créature maritime pouvait en surgir, et à tout moment. Peu à peu, le courant s'intensifia et le passage vers l'océan devint plus étroit. Sirlamal fit tomber les voiles, pour éviter les vents côtiers qui les ralentiraient. Après quelques heures de navigations sans trop de peine dans le détroit d'Oriakon, ils débouchèrent enfin sur l'immensité d'eau. Là, ils redressèrent les voiles et mirent cap vers l'est, mais le bâtiment ne daigna pas bouger d'un centimètre. Des algues, pensèrent-ils d'abord, puis des nageoires vinrent épouser la coque. Soudain, un Ondin surgit, armé d'un trident, sur le pont. Athis fonça sur celui-ci et lui trancha la gorge, mais avant de mourir, la créature aquatique lui lança son arme dans les côtes. Athis la retira dans un hurlement de douleur et l'envoya dans la mer. Le sang de l'humain coulait à flot mais déjà les plaies s'étaient refermées. C'est alors qu'une vingtaine d'autres Ondins sautèrent sur le pont. Athis relança l'offensive et frappa par trois fois, mais une des créatures bondit et lui trancha la main gauche, qui tomba à la mer. Athis hurla de plus belle, mais l'extrémité de son bras repoussa instantanément. Il chargea à nouveau. Il ne restait à présent plus que dix Ondins, mais vingt autres vinrent durcirent les rangs. Athis frappa à nouveau, bondit, trancha la chaire mais chuta à terre. Sa jambe droite venait d'être amputée. Après quelques instants, il se releva et observa les créatures, toujours plus nombreuses. Son esprit s'évanoui alors, et une armée de Ondins arriva. L'homme de l'auberge était sur la côte, assis sur un rocher, et assistait au massacre, une main appuyée sur le front, les yeux clos. Sur le navire, Athis tenait à peine debout, ses yeux virèrent au noir. Un noir profond et démoniaque. Dans sa tête, il percevait une voix brumeuse et lointaine, lui disant de ne pas rester en guerre, mais de garder en tête sa quête. Sirlamal recula, voyant le visage de son ami emplis de ténèbres. C'est alors que tout les Ondins se jetèrent sur Athis qui resta impassible. L'homme sur la côte, dans une salve d'éclairs, se mit à léviter dans les airs, et dans ses mains, se créa une tempête. Les créatures maritimes quittèrent l'embarcation afin de se mettre en sécurité, dans l'océan. Athis était toujours debout, dans une flaque de sang, l'armure déchiquetée, et au corps recouvert de cicatrices. Les vagues devinrent de plus en plus fortes, et Sirlamal cria à Athis qu'il devait quitter son armure et son épée, ainsi que de s'attacher à une planche de bois. Mais ce dernier ne l'écouta pas, jusqu'à qu'une vague se brise sur lui, lui rendant un instant de clarté, durant lequel il eut le temps de quitter sa lourde protection et de s'attacher à une poutrelle du navire. Peu après, le bateau se fracassa sur des récifs, invisibles jusqu'au dernier moment, et les morceaux s'éparpillèrent de tous les côtés. Les flots vinrent déposer, le lendemain à l'aube, le corps inerte d'Athis, sur le rivage de l'île d'Ahira, puis Sirlamal, à quelques kilomètres de cela. Athis, à nouveau l'esprit claire se leva, et observa les environs. Il tenta de se rappeler le cours des évènements, mais en vain. Il suivit alors la côte à la recherche de son ami, qu'il trouva inconscient en milieu de matinée. Il s'agenouilla pour saisir Sirlamal, mais ce rendit compte qu'il tenait son épée depuis son réveil. Il trancha une lanière de son vêtement et y accrocha son arme, qu'il mit en bandoulière. Il prit ensuite son ami sur l'épaule, et l'emmena jusqu'à un petit bourg côtier se situant à quelques heures de marche de la capitale de l'île. Il demanda l'hospitalité à l'habitation la plus proche, afin de se reposer. On la lui accorda car Sirlamal semblait blessé, mais il savait très bien qu'il devra travailler pour acheter une nouvelle embarcation, des armes et de quoi manger à sa faim. Le parchemin de son ami dans la mer, il ne pourra plus payer tout son nécessaire avec l'argent du roi des Elfes blancs. Au bouts de quelques temps, Sirlamal émergea de son sommeille, et Athis s'empressa de le questionner, pour connaître d'avantage la situation:
Connais-tu pour quelles obscures raisons nous sommes ici ?
– Nous avons été attaqués et une tempête nous a fait s'échouer sur cette île. Il vit la lame que portait Athis. N'avais-tu pas laissé ton épée sur le navire ?
– Je ne sais pas, je l'avais sur la plage, et avant aussi, je pense. Pourquoi je ne me souviens de rien ? C'est étrange, j'ai comme un vide.
– Je… Non, je ne sais pas excuse moi. Sirlamal était gêné par cette question, lui qui avait vu son compagnon devenir autre chose, de démoniaque.
– Cela ne fait rien, renchérit alors Athis, demain nous irons à Ahira, pour trouver du travail, et préparer notre prochain départ jusqu'au sceptre.
Alors tout deux marchèrent épuisé jusqu'à une auberge miteuse, et, avec les quelques pièces qui n'avaient pas été emportées par les flots, commandèrent une assiettée de bœuf, mais celle-ci n'arrêta guère leur faim.
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
Groumpf
Sa Majesté le Roy
Groumpf


Nombre de messages : 286
Localisation : Quelque part en France
Date d'inscription : 28/08/2004

The wonderfull Athis' Saga Empty
MessageSujet: Re: The wonderfull Athis' Saga   The wonderfull Athis' Saga EmptyDim 1 Mai à 15:09

(tout chaud tout bon qui sort du four même si il manque un bout à la fin ^^)
CHAPITRE III
Ahira était une grande cité marchande, maîtresse et centrale de l’île. Toutes les marchandises y transitaient et tout le monde pouvait espérer y trouver un quelconque travail, comme garde, coursier ou même serveur dans une des nombreuses tavernes qui parsemaient la ville, accueillant chaque jour des milliers de voyageurs assoiffés ou exténués.
La base de la ville avait été bâtie voilà des siècles par des colons, n’ayant semble t’il pas assez d’espace sur le grand continent. Les terres désormais occupées par les hommes étaient autrefois boisées, et des plus sauvage. Loups, ours, lièvres, sangliers et autres animaux de la faune forestière vivaient en complète harmonie avec les wendigos – lutins à l’esprit fugace et empli de folie -, jusqu’à l’arrivé inopiné de la présence humaine et de leurs armes dévastatrices. Ils abattirent les immenses séquoias et les grands chênes, géant sylvestres inanimé et chassèrent de façon éhontée, relevant du massacre. Les premières bâtisses étaient alors apparues sur les rivages nordique et occidentaux, et les premiers villages de pionniers se fondèrent. Les hommes vivaient tous d’abord de la pêche, fructueuse et abondante. Les filets se remplissaient à chaque fois qu’ils étaient jetés à la mer, manquant de faire craquer les fibres de chanvre.
Peu à peu, les réserves maritimes s’épuisèrent et le peuple de l’île Nactala – du nom de l’épouse du tout premier chef pionnier ayant foulé cette terre – du se tourner vers les terres intérieurs. Des hectares entiers furent alors retournés, labourés, avec une énergie folle. Des sacs de froment et d’orge étaient déversés dans les futurs champs. La première année, les repas étaient plutôt frugaux, à part lors des quelques fêtes religieuses où de grandes battues étaient organisés, au bonheur de beaucoup, mais au désespoir de la faune animale. Il arrivait que des créatures gaïennes rentre dans les villes et saccagent une partie des bâtiments, pour se venger des massacres endurés. Les pionniers apprirent vite à changer, et vivaient bientôt en pleine autarcie. Le bétail et les porcs remplacèrent la chasse, et la culture de la terre la cueillette. La vie s’y était aussi simplement développée jusqu’à nos jours, dans le calme et la prospérité.
Athis, suivit par son compagnon de route, parvinrent à l’entrée de la cité au zénith. Le soleil aux couleurs printanières arrosait tout le paysage de ses doux rayons. Pas un nuage ne venait perturber le puissant éclairage de l’astre lumineux. Le ciel indigo s’étendait jusqu’à l’horizon à l’est et s’accrochait aux cimes des pins parasols, à l’ouest ainsi qu’au sud. À quelques lieux de là, les vagues portés par le vent s’écrasaient contre les basses falaises de calcaire. Quelques oiseaux profitaient de la bise d’altitude pour se laisser porter sans efforts. Les rues étaient bondées de chars, chariots et piétons, car c’était en effet le jour béni du marché hebdomadaire.
Les deux compagnons n’eurent tout du moins pas de mal à sillonner les allées pavées. Ils commencèrent aussitôt à rechercher l’hôtel de ville, afin d’expliquer leurs déboires et leur buts. La bâtisse leur apparu au bout d’un long quart d’heure, après avoir demandé leur chemin de nombreuses fois à des passants trop occupés pour s’arrêter. Elle dépassait de quelques mètres des autres toits, à l’architecture à la fois simple et complexe, mais agréable à la vue, d’une couleur ocre passée. De lourdes et imposantes colonnes soutenaient une avancée de toit, en face de majestueux escaliers. En haut, deux hallebardiers étaient postés de part et d’autre d’une grande porte de bois sombre. Ils portaient le même sceau que celui qui figurait, gravé dans le bronze, sur les montants de ladite porte. Lorsque Athis et Sirlamal gravirent à grandes enjambées les marches du somptueux édifice, les gardes tendirent leur arme pour empêcher les opportuns de passer.
— On ne passe pas ! s’exclama celui de droite d’une voix forte et claire.
— Nous devons voir ton supérieur hiérarchique, le maire de cette bourgade, rétorqua Athis. Il nous attend peut-être déjà.
— Je n’ai pas reçu d’ordre !
C’était l’autre soldat qui avait pris la parole. Il était plus petit, et une barbe foisonnante couvrait son menton et masquait son cou, ne le rapetissant que plus. Sirlamal, d’un geste du bras vers son camarade, l’interrompit. Il répondit alors :
— Je ne pense pas que le régent d’Ahira soit d’accord pour que deux subalternes tels que vous empêchent d’entrer un représentant royal ! Mon jugement envers lui risque de ne pas être favorable…
— Mais… Heu… Bien, passez, mais ne dites rien si il vous demande ce pourquoi vous en retard…
Athis rejoignit alors l’elfe à l’intérieur du bâtiment. De nombreuses toiles étaient apposées aux murs et des vases précieux contenaient des fleurs de mille couleurs sur des promontoires de marbre poli. Alors qu’il pénétrait dans le grand Hall, Le paladin félicita son compagnon pour une telle ruse. Ils marchèrent encore sur une vingtaine de mètre, et le sol – des carreaux de porcelaine – était ciré à souhait.
La salle de réception s’ouvrait à eux, avec trois tables basses en verrerie au milieu, bordées par deux divans couverts de coussin de velours, et sur un socle d’argent, des paniers d’osier regorgeant de fruits mûrs. La lumière solaire parvenait dans la pièce par de nombreuse fenêtre, et venait s’y rajouter l’aura dégagé par les flammes dans l’âtre où flambaient de nombreuses bûches. Le maire était installé à un bureau situé dans l’angle de la pièce, et triait de la paperasse. Il sursauta lorsque la porte se referma bruyamment. Il remarqua les incongrus et se jeta sur un cordon rouge. Des gardes surgirent alors de toutes part et saisirent les intrus. Ceux-ci se débattirent vainement. Le régent les questionna alors prestement, à propos de leur identité et leur intrusion en ces lieux. Athis se chargea de tout raconter, depuis le début de leur odyssée et Andaral, jusqu’ici et leur naufrage. Il résuma fortement en s’apercevant que son tortionnaire resserrait son étreinte au fur et à mesure de son discours. Une fois qu’il l’eut achevé, le maire reprit la parole d’un sournois :
— Et que voulez vous que je vous donne alors ?
— Nous souhaiterions obtenir le plus rapidement possible un navire afin de nous remettre à flot.
— Et vous croyez que je vais vous croire !? rugit alors le politicien. Chaque jour nous amène son lot de mendiant ! Je suppose que vous avez des preuves, dans ce cas ! ironisa-t-il.
Sirlamal fouilla dans ses poches à la recherche du document officiel obtenu à Isminitas, mais il ne trouva qu’un parchemin délavé par la violente tempête, désormais illisible. Les gardes emmenèrent les deux héros vers une fenêtre donnant sur la cour. Le régent reprit alors à leur adresse :
— Et soyez encore heureux qu’on ne vous jette pas en prison, pauvres minables !
Et les deux compagnons furent projetés sur un amoncellement d’ordure. Ils s’en furent honteux, une couche d’excrément couvrant par endroit leurs vêtements, dégageant ainsi une odeur fétide… Ils devraient donc gagner eux-mêmes leur du pour repartir, après une bonne toilette. Ils se dirigèrent donc vers différents artisans afin d’obtenir un emploi. Athis trouva assez vite quelque chose à faire dans une forge, mais son compagnon Elfe s’en alla bredouille dans une des tavernes insalubres mais très bon marché des bas quartiers. Il commanda une consommation peu onéreuse, et s’assit dans l’ombre.
— Payez maintenant, s’il vous plait. demanda le tavernier.
— Attendez un instant.
Sirlamal se leva, admira une bourse pleine de pièce à la ceinture d’un homme à deux tables de cela, et, d’un geste expert, la subtilisa puis donna une partie de son contenu au maître de l’établissement. Il bu ensuite d’un trait la liqueur aigre. Un homme de taille moyenne et fluette vint s’asseoir en face de lui et annonça :
— Vous êtes plutôt doué. Il montra la bourse à nouveau pleine.
— Taisez vous et laissez moi tranquille ! bougonna l’elfe.
— Je voudrais vous proposer un travail, utilisant vos talents. Servez notre guilde, et cette ville ne pourra plus rien contre vous.
— Il n’y a que l’or qui m’intéresse. rétorqua Sirlamal.
— Oh, c’est assez bien payé…
Après une lune et demi de privation et de labeur quotidien forcené, les deux naufragés avaient regroupés une coquette somme, et pouvaient facilement espérer à un embarquement proche. Pour la première fois depuis leur arrivée, ils allaient pouvoir dormir dans un vrai lit, et manger un vrai repas. Ils se mirent alors à chercher l’auberge « au porc fumé » qu’on leur avait indiqué. Malheureusement, toutes les bâtisses ce ressemblaient : deux étages, un pour travailler, l’autre pour vivre, toit en chaume et mur en brique. Différentes enseignes pavoisaient les murs, indiquant ici un boucher, là un maréchal-ferrant… Des allées pavées s’écartaient de l’artère principale pour filler en sinuant dans les méandres de la cité. Des mendiants se réfugiaient en bas des porches et dans les coins plus abrités du vent. Enfin se profilait à leurs yeux alors que les deux compagnons commençaient à être gagnés par la faim et le sommeil.
Athis franchit en premier le seuil de la porte et fonça se réchauffer près de l’âtre rougeoyant, suivit de près par l’elfe. Un garçon haut comme trois pommes se présenta à eux et prit leur commande : deux assiettes bien garnis et un demi litron de vin. Pour eux ce soir, c’était fête. Ils regagneraient bientôt le continent, Ogeminah et ses alentours, mais aussi Férinar… Mieux ne valait pas y penser pour l’instant. L’enfant repartit ensuite derrière le comptoire, puis repartit en trombe à l’étage.
Les plats arrivèrent à la suite d’une courte attente. Du porc, bien sûr, sur un lit de pomme de terre, arrosé abondamment de sauce. Athis et Sirlamal mangèrent à leur faim, et furent vite repus par un repas conséquent. Ils montèrent alors dans leur appartement, tout simple avec deux lit, une commode et un chandelier pour seul éclairage. Une fenêtre permettait d’admirer un ciel d’encre où scintillaient des milliers d’étoile et la lune trônait au centre de l’immensité astrale. L’humain déposa leurs économies dans le meuble de bois qu’il ferma à double tour. Enfin, ils purent s’assoupir…
Vers huit heures, au petit matin, Athis, pris d’effroi réveilla son compagnon à grande peine. La fenêtre avait volée en éclat et l’argent, bien sûr, n’était plus à sa place. Sirlamal examina le sol et dénicha une petite étoile en bronze. Il regarda dans sa poche et en sortit une identique. Il bondit alors dans l’escalier et fonça dehors. Athis le suivit et tentait de le rattraper, mais l’elfe était bien trop rapide. Il continua néanmoins à poursuivre son compagnon à distance. Il le rejoignit plus loin, alors qu’il s’était arrêté près d’une bâtisse véreuse. Le paladin demanda alors, d’une voix haletante :
— Où m’as-tu emmené, que diable !
— C’est une guilde de voleur qui nous a dérobé notre passage pour le continent. J’en suis sûr. J’ai trouvé cette étoile sur le sol. Je possède la même.
— Et comment ce fait-il ? Athis comprenait très bien ce que Sirlamal disait, mais il voulait l’entendre de sa bouche.
— Disons que j’y ai tout simplement travaillé…
— C’est bien ce que je pensai. Dans d’autres circonstances, ta tête roulerait déjà à mes pieds.
— Certes, mais calme toi, et suis-moi.
Ils s’engouffrèrent à l’intérieur du bâtiment qui se trouvait être une taverne et se dirigèrent immédiatement vers le comptoir. Là, un homme d’une trentaine d’année, chauve et de taille moyenne, demanda à Sirlamal un mot de passe pour passer à la cave. L’elfe répondu apparemment faux, d’après la réaction de son interlocuteur. Mais il plaça aussitôt une longue dague sous la gorge du tavernier. Tout le monde dans la salle eut un sursaut de surprise, et sortit, encouragé par Athis. Les deux compagnons délaissèrent alors le patron de l’établissement pour récupérer leur dû auprès des voleurs.
Revenir en haut Aller en bas
http://membres.multimania.fr/gigquib/?file=do&action=txtdisplay&a
Contenu sponsorisé





The wonderfull Athis' Saga Empty
MessageSujet: Re: The wonderfull Athis' Saga   The wonderfull Athis' Saga Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
The wonderfull Athis' Saga
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Grand Voyage :: Discutez de tout et de rien :: Vos créations-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser