Le Grand Voyage
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 Ecrits de Sageman

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Ashina
Vilaine
Ashina


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Localisation : Cambrousse normande
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MessageSujet: Ecrits de Sageman   Ecrits de Sageman EmptyLun 30 Aoû à 12:50

Comme pas mal de personne ont l'air d'écrire, je propose se topic qui permet de poster vos créations hors le grand voyange que vous voulez faire partager. Il dpoit bien y avoir une création ou deux qui trainent sur votre ordinateur Rolling Eyes ...

Bien sûr tous les genres sont accepter, il ne doit pas y avoir forcement que de la fantasy.


Dernière édition par le Lun 30 Aoû à 14:36, édité 1 fois
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Ashina
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MessageSujet: Re: Ecrits de Sageman   Ecrits de Sageman EmptyLun 30 Aoû à 12:58

Désolé de encore répondre au sujet, mais cette histoire si est beaucoup plus longue, et comme je ne sais pas trop combien on a de place par réponse, je préfère flooder un peu pour éviter que celle-ci ne soit coupée... Encore une fois désolé ! Neutral

L’hiver était déjà bien installé sur la Normandie. Une fine couche de nuage de neige recouvrai le paysage d’un grand drap blanc. D’épais nuages gris assombrissaient le ciel, alourdissant la monotonie du décor qui m’entourait. Le froid alanguissait mes mouvements et me brûlait le visage. J’étais las et fatigué, mon long voyage m’avait épuisé, aussi, je pris la décision de m’arrêter à la première auberge que je ne manquerai pas de croiser. Mon souhait fut vite exaucé. La charmante bicoque contrastée avec la morne ambiance de la forêt qui l’entourait. En rentrant, une douce chaleur me caressa le visage. L’ambiance était bonne, certaines personnes dansaient sur les chansons souvent paillardes d’un barde, d’autres étaient lancées dans de grandes discussions devant d’énorme chope de gerboise. L’aubergiste se dirigea vers moi, un large sourire figé sur son visage. Il lança vers ma bourse qui pendait à ma ceinture un regard inquisiteur. Puis il me demanda : « Vous avez besoin de quelques choses ?
_ Un bon repas me remettra d’aplomb. Je prendrai aussi une chambre pour la nuit, avec le froid qu’il fait dehors, je ne vais pas voyager ce soir. »
L’aubergiste me désigna une table ou je pouvais m’asseoir, puis, après avoir jeté un dernier regard sur ma bourse, il retourna aux cuisines. Le repas fut des meilleurs, et les forces me revinrent vite. J’entrepris d’aller me coucher quand la porte de l’auberge s’ouvrit en grand. Une épaisse silhouette apparue derrière le seuil, elle boitait fortement. Elle avança à l’intérieur de l’auberge, la lumière révéla un homme au visage buriné par les années. Il continua à marcher jusqu’au bar, fit une commande puis resta immobile devant son verre de bière. C’est alors que je m’aperçut du silence soudain qui avait frapper l’auberge. Les gens s’étaient tus, les chansons du barde ne résonnaient plus à mes oreilles. Seul quelques rares murmures troublaient le silence. Je fis signe à l’aubergiste qui se dirigea immédiatement vers moi. Il susurra :
« Vous avez besoin de quelques choses ?
_ Justes de quelques renseignements sur l’homme qui vient de rentré, lui répondis-je le moins fort possible.
_ On ne sait pratiquement rien de lui, mais il traîne une sinistre réputation. Certains disent qu’il est sorcier, d’autres que c’est un démon, d’autres enfin que c’est un fou. Il est connu ici sous le nom de : « l’Errant », il parait que du coté de Bernay on l’appelle « le Dément ». Moi, je sais pas trop quoi penser, mais c’est un bon client, et l’argent n’a pas d’odeur. »
L’aubergiste regarda « l’Errant », puis il retourna aux cuisines. Je pris le temps de bien observer l’homme. Il avait la carrure d’un mercenaire, mais sont visage était celui d’un sage touché par la folie.. Il tourna vivement la tête et me fixa. Surpris, je détournais rapidement les yeux, mais très vite, le regard de « l’Errant » se fit très insistant. Il se leva, puis marcha aussi vite que possible. En d’autre circonstance, cette scène m’aurais fait mourir de rire, car l’homme, boiteux, marchait maladroitement, butait sans cesse dans les chaises et trébucha à plusieurs reprises. Il s’arrêta juste en face de moi et me dévisagea durant de longues secondes, puis il parla d’une voix froide et sans aucun charme : « Qui est-tu ? »
Je ne savais absolument pas comment me comporte. Et s’il était vraiment fou ? Dieux seul sait se qu’il serait capable de faire! Aussi, je pris la décision de répondre calmement à ces questions :
« Je suis Alban, un mercenaire qui revient d’Orient pour se reposer dans sa Normandie natale.
_ Un mercenaire dis-tu ? Bien, dit sèchement l’homme, recherche-tu du travail en ce moment ?
_ Non, je viens ici pour me détendre. »
Ces yeux se plissèrent, il regarda autour de lui, puis me prit pas le col et m’entraîna avec force vers un coin de l’auberge ou il n’y avait personne. Je saisis rapidement ma dague, toujours caché à l’intérieur de ma botte, puis la brandit pour me défendre. « L’errant » me regarda et souris. D’un rapide coup de bras il me désarma, la dague vola pour tomber à l’autre bout de l’auberge. Pris de panique, je vis les gens attroupées dans un coin, visiblement terroriser devant la scène qui se déroulait sous leurs yeux. « L’errant » parla alors calmement, d’une voix faible pour que seul moi puisse l’entendre :
« Voilà ta nouvelle mission : tu dois aller chercher le médaillon d’Ecrillim, un puissant objet qui fut trampé dans le sang du Christ avant sa mort. Il fut amené de Jérusalem en Normandie par le comte Fernand de Laniotte après son retour de la Croisade. Mais, Fernand devint fou, il emporta le médaillon à un endroit secret pour le protéger, puis il se suicida. Le médaillon est, il hésita quelques secondes avant de continuer, important pour moi, et je voudrai que tu aille le récupérer. Après de longues recherches, j’ai réussi à savoir ou il se trouve, mais je ne peux m’y rendre pour des raisons… heu… qui ne regarde que moi. Prends cette carte, et trouve le médaillon puis rapporte le moi ici. Bien sûr ton travail sera grassement payé, prends déjà ceci, pour te prouver ma bonne fois. »
Il alla plongea sa main dans sa guenille est en sorti une bourse, il me la jeta puis dit avec un sourire hypocrite : « Bonne chance ». Je repris peu à peu mes esprits, L’Errant se dirigea vers la porte, puis il sortit de l’auberge. Je courus pour le rattraper, sortis de l’auberge, mais l’homme avait disparu. Je me retournais et la stupeur frappa mon visage : l’ambiance à l’intérieur était de nouveau très bonne, le barde s’égosillait et les discussions battaient son plein. Je me rassis à ma table puis fit signe une nouvelle fois à l’aubergiste, qui se dirigea vers moi :
« Oui ?, dit-il chaleureusement.
_ Je vois que l’on peut compter sur vous ! Vous auriez pu m’aider quand le fou était entrain de m’agresser !
Le barman fronça les sourcils est rétorqua : Je ne comprends absolument pas monsieur. L’Errant est parti il y a une heure, et vous vous êtes endormie sur votre table… Je crois que vous avez été sous l’emprise d’un mauvais rêve. Allez dormir, vous en avez visiblement besoin. »
Je ne savais plus quoi dire, mais un profond soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres. Je balbutiais quelques excuses envers l’aubergiste. Sur la table se trouvait un morceau de parchemin, je le saisi. Le parchemin était en fait une carte qui détaillait la position du médaillon d’Ecrillim. De nouveau, la peur s’empara de moi. Je m’aperçu alors qu’une deuxième bourse était accrochée à ma ceinture. Je n’aurais donc rien rêvé, pensais-je… L’aubergiste comprit que quelque chose n’allait pas, il plissa les yeux et dit : « Y’a t’il une chose qui vous dérange ?
_ Non, tout va bien. Cependant, je vais reprendre la route. Je préfère continuer mon voyage. Je crois que… le temps s’est calmé. »
Je prit quelques pièces de ma bourse pour payer le repas, puis sorti de l’auberge sous le regard interloqué de l’aubergiste. Le temps ne s’était absolument pas amélioré, le froid mordant était maintenant couplé à la noirceur de la nuit. Troublé et passablement choqué, je pris la décision de suivre le sentier décrit par la carte. Je dois savoir ce qu’il m’est arrivé dans l’auberge, pensais je. Mes yeux durent s’adapter aux ténèbres, seuls les quelques rayons fugaces de la Lune éclairaient faiblement mon chemin. Un léger bruissement derrière moi me mit en état d’alerte : on me suivais. Je me retournai vivement pour faire face à mon poursuivant. Celui-ci, pris au dépourvut, s’immobilisa. D’une voix forte, je lui demanda : « Qui est-tu ? » A ma grande surprise une voix féminine me répondit : « Cela n’a aucune importance… ». Elle passa son bras dans son dos et saisi quelques choses. Mince, une archère ! Je fis deux pas sur le coté alors que la flèche se planta à quelques centimètres de moi. La femme poussa un juron, puis encocha une nouvelle flèche. Elle tira une nouvelle fois, la flèche siffla à mes oreilles mais ne m’atteignit pas. Je fondit alors sur elle, et la plaqua au sol, les mains serraient sur sa gorge. Je répétais ma question d’un ton qui se voulait menaçant :
« Qui est-tu ?
_ Je m’appelle Nara, et je suis une piètre archère...
L’ironie ne me troubla pas, je poursuivis l’interrogatoire :
_ Et pourquoi me suivais-tu ?
_ Pour voler ton or dès que tu te serais endormie dans un coin de cette forêt. » Elle désigna les deux bourses accrochées à ma ceinture. Je relâchais son cou, mais je la matint fermement au sol. Je pris le temps de réfléchir. Puis, je repris la conversation :
_ Ainsi, tu étais prête à tuer pour quelques pièces d’or ?
_ Pourquoi pas ?, répondit-elle en haussant les épaules.
_ Alors je te propose un marché Nara. Soit, tu m’aides dans une quête que je dois accomplir pour répondre à quelques questions, et je te paie pour m’avoir rendu service. Soit, tu meurs ici. »
Pour étayer mes propos, je remis mes mains sur sa gorge. La jeune femme déglutit avec difficulté puis dit : « J’accepte de t’aider …
_ Bien, je m’appelle Alban ! »
Je la libérais, elle me regarda quelques instants, visiblement courroucée, puis elle ramassa son arc. Elle demanda d’une voix calme mais le souffle encore haletant : « Quelle est le but de ta mission ?
_ Tu verras, répondis-je sèchement pour montrer que la discussion était terminée. »
Je reprit alors mon chemin, suivit de quelques pas par Nara. L’aube se leva, mais les nuages empêchait toujours le soleil de faire fondre la neige. Nous fîmes une pause quelques heures plus tard afin de manger. Alors que le repas prit fin, la fatigue m’envahit soudain. Je proposais alors à Nara de dormir un peu, se qu’elle accepta volontiers. Le sommeil me vint vite : voilà plusieurs jours que je n’avait pas dormi…
Un cri déchira la nuit et me réveilla en sursaut, les ténèbres m’entouraient de nouveaux : j’avais dut dormir longtemps. Nara était debout à coté de moi, une flèche était déjà prête à être tirée si un quelconque danger devait approcher. Une forme bleuâtre se dessina au loin. On aurait dit un homme, il avançait a toute vitesse vers nous. Nara tira, la flèche qui atteignît l’homme en plein cœur, elle poussa un petit cri de satisfaction. Mais, l’homme ne s’arrêta pas, une flèche plantée dans le cœur, il continua à courir. « C’est impossible », dit Nara dans un souffle. L’homme s’approchait inexorablement, j’étais pétrifié, mes jambes tétanisé de terreur refusaient de m’obéir : je ne pouvais fuir. Il était maintenant très près et nous pouvions distinguer son visage. Il était affreusement mutilé, comme aplati à la suite d’un impact d’une force colossal. Puis l’homme s’arrêta, ses yeux blancs semblaient nous fixer, d’une voix sombre est désincarné, il dit : « Surtout n’y allaient pas. N’allaient pas le chercher. »
Je me réveillais soudain, la sueur me recouvrait en totalité. Nara continuait elle à dormir en ronflant outrageusement. Un rêve, j’ai fait un rêve. Cependant, je n’arrivais pas à me retirer de la tête la vision de l’homme mutilé. Nara se réveilla quelques temps plus tard, les paupière encore lourde, elle ne me remarqua pas. Alors que la matinée étais déjà bien avancé, nous entreprîmes de reprendre notre voyage, quand Nara m’appela en fixant son carquois de flèche : « Tu as utilisé mon arc se matin ?
_ Non, pourquoi ?
_ Il me manque une flèche… »
Elle haussa les épaules puis mis son arc à l’épaule prête à partir. Il en était entièrement différent pour moi. Un passage de mon sombre rêve repassa en boucle dans ma tête. Je revis plusieurs fois Nara tirai une flèche sur le spectre. Je fut secoué d’un puissant frisson. Peut-être à t’elle perdu sa flèche hier soir ? Peut-être n’a t’elle pas bien compté ? Rien n’indique que…
« As-tu fait un mauvais rêve cette nuit Nara ?
_ Etrange question… Non, ou alors je ne m’en souvient pas. »
Cette réponse ne me rassura pas, je pris la décision de la questionné sur le sujet de ma quête :
_ Connaît-tu quelques choses à propos du médaillon d’Ecrillim ?
_ C’est cela que tu cherches ?
_ Réponds juste au question! Dis-je d’une voix ferme.
_ Oui, plus ou moins. Il est caché quelques par dans cette forêt. Le compte Fernand de Lianotte l’aurait caché ici pour éviter qu’un sorcier ne le trouve. Il a de plus sceller l’entré de la cache du médaillon par quelques rites magiques qui auraient pour but d’empêcher le sorcier de le prendre. Puis il est devenu complètement fou. Enfin, il ne faut pas croire à toutes ces sottises de magie et de sorcier. C’est ce que raconte les paysans crédules des campagnes. Toutes ces légendes n’existe que pour faire peur aux plus naïf… »
Elle me regarda pour juger l’impact des ces paroles. Je restais stoïque puis une question me vint subitement à l’esprit. La sombre impression de déjà connaître la réponse me fit trembler :
« Sais tu comment le comte Fernand est mort ?
_ Oui, il s’est suicidé. Il a sauter du haut de son donjon la tête la première dise certains… »
De nouveau le visage aplatis de l’homme me revint en mémoire. Je suis complètement fou. Je dois me ressaisir à tous prix. Tous cela n’est que pur coïncidence. Je dois aller de l’avant.
« Reprenons la route, nous devrions arriver en fin d’après midi à destination. »
Finalement, la nuit était tomber. Mais la pleine lune éclaircissait le sol d’une douce lumière. La carte s’arrêtait ici, au milieu de nul part.
« Bon sang, y’a rien ici !
_ On t’aura donner une fausse route, dit Nara avec un sourire moqueur .
_ La nuit porte conseil, dormons, je déciderai demain de se qu’il faudra faire. »
Le sommeil ne me vint pas. Toute la nuit les images du cauchemar de la nuit précédente me revinrent en mémoire. La lune était maintenant haute dans le ciel. Je me retournai et vu Nara debout, bouche bée. A quelques mètre d’elle se tenait une église en ruine, là ou quelques heures plus tôt, il n’y avait que la neige recouvrant le sol. Je me relevai à toutes vitesse, jeta un coup d’œil à Nara. La fatigue intense que je ressentais brouillait ma vision, et l’image de l’homme la tête écrasée m’avait rendu comme fou. Puis je pénétrai dans l’église. A l’intérieur, posée à la vue de tous sur l’autel se trouvait un médaillon. Je le saisit, il était chaud comme le feu, dur comme la pierre, et rouge comme le sang. Je sortis de l’église, Nara contempla le médaillon. Soudain, il me sembla qu’elle fut projeté avec une force inimaginable contre la façade de l’église, malgré mes sens endormies, le son des os se brisant contre la pierre me fit frémir d’horreur. Une épaisse silhouette d’un homme visiblement boiteux au visage buriné se tenait à quelques mètre de moi. Le choc de la mort de Nara et l’immense fatigue m’anéanti complètement. Je n’était plus sur de ce que je voyais tellement ma vision était trouble. La silhouette s’avança, quand elle fut devant moi elle s’arrêta. Une atroce douleur au ventre me fit chanceler, puis je m’écroulai au sol. Une dague, MA dague planté dans le ventre. L’homme ramassa le médaillon à coté de moi. Peu à peu, la vie me glissa entre les mains, la mort chuchota quelques mots à mes oreilles.
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